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 Un enfant de la Dague, chapitre 4

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Jilezor
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MessageSujet: Un enfant de la Dague, chapitre 4   Un enfant de la Dague, chapitre 4 Icon_minitime12/01/10, 02:54 pm

Calderon bifurqua dans une ruelle apparemment déserte. Depuis que Niram le suivait, c’était la première fois que l’homme prenait ce chemin. Il avait maintenant assez d’informations sur lui et enfin une occasion d’organiser ce petit tête-à-tête auquel il tenait tant. Quand dans sa vie on n’a jamais poursuivi qu’une seule et unique quête, on craint toujours que vienne le moment de l’achever. Niram n’hésita pourtant que le temps d’un battement de cœur. Aujourd’hui, sans doute dans cette ruelle, il allait vivre la dernière étape de sa quête : confondre l’assassin de sa mère. Puis l’achever.
L’homme n’avait pas été très dur à suivre. Il n’avançait pas très vite, handicapé par une claudication prononcée. Même si la carrure restait respectable, il accusait son âge. Niram n’aimait pas trop voir les choses sous cet angle, mais il fallait bien être honnête : Calderon ne serait pas un cible difficile. C’était dommage, dans un sens. Adolescent, Niram avait imaginé une sorte de combat à mort, une lutte épique, une bataille qui finissait toujours de la même façon : sa victoire in extremis contre le meurtrier de sa mère. Mais il n’était plus l’heure de fantasmer, aujourd’hui il n’y aurait aucune gloire. Juste peut-être un semblant de justice, et assurément la concrétisation d’une vengeance tenace.
N’ayant plus le couvert de la foule, Niram devait avancer à pas feutrés, profitant au mieux des zones d’ombres. Les lumières de la grande rue ne s’invitaient pas ici, et seule la lune décorait les lieux de ses rayons d’argent. Calderon marchait plus lentement encore qu’à son habitude, semblant chercher quelque chose. Il dénicha enfin une vieille caisse éventrée, reliquat de quelques larcins. Avec un luxe de soins, il étala dessus sa cape, et s’assit avec lenteur, prenant garde de poser au mieux sa jambe gauche qui paraissait le faire souffrir. Niram sentit tous les poils de son corps se hérisser quand Calderon l’apostropha :
- Tu sais pas la chance que tu as d’être jeune… Allez va, approche donc, minot. Tu veux me parler, et j’ai rien contre ça.
Si l’accent local était très appuyé, la diction était claire. Il n’y avait là pas la moindre trace de peur. Niram était un peu dépité d’avoir été repéré, mais c’était un moindre mal : il y avait une combativité dans cette voix qui redonnait vie à ses espoirs de combat épique. Il s’éclaircit la voix, afin de déclamer la tirade qu’il avait préparée depuis si longtemps :
- Bonsoir. Je me nomme Niram Nautone. Vous avez tué ma mère. Préparez-vous à mourir !
- Ca, ça m’étonnerait, rétorqua calmement l’homme après une seconde de réflexion.
- Vous ne me croyez pas capable de vous battre ? s’étonna Niram, un rien dépité.
- Du tout. Je veux dire : je ne pense pas avoir tué ta mère. Je n’ai jamais occis de femmes ; et le peu d’hommes à qui j’ai fait un sort, ce n’était jamais que pour sauver ma vie.
- Et pourtant, vieil homme, j’ai des preuves accablantes.
- Ah, là, c’est différent… jeune homme. C’est que tu dois avoir raison. Mais si j’ai tué ta mère, c’est qu’elle avait la barbe et què cherchait à me tuer. Ma foi, si c’est ça, je suis prêt à me battre pour satisfaire ton désir de vengeance.
- Je… mais non, elle ne portait aucunement la barbe !! Je devrais vous ouvrir le ventre rien que pour ces paroles. Je sais que c’est vous qui l’avez assassiné : j’ai récupéré l’arme du meurtre, la vôtre.
Et il jeta aux pieds de Calderon une dague brisée. Et pendant que ce dernier récupérait l’arme, Niram lui demanda :
- A quel moment avez-vous remarqué que je vous suivais ?
- J’aime mieux pas répondre à ça, vois-tu. Comme ça, ça laisse une bonne part de mystère sur nos capacités respectives. A la rigueur, si ça te fait plaisir, je peux t’avouer que t’es pas un branque, tu t’es pas trop mal débrouiller.
- Oui, eh bien, peu importe, l’interrompit-il. La discussion prenait une tournure qui ne plaisait pas à Niram. Il se focalisa sur le présent : regardez cette arme, et essayez de me dire qu’elle ne vous appartient pas. C’est bien votre monogramme ?
- Pour sûr… Alors tu es le gamin à l’imagière de Padhiver ?
- Elle s’appelait Elinor, éructa-t-il plein de colère, avant de se ressaisir : Alors vous reconnaissez les faits.
- Ah ça, non. J’ai jamais levé la main sur elle ; mais oui, je l’ai connue. Un peu. Et je me souviens de l’affaire. Je comprends ton désir, minot. Et si tu veux, je peux te raconter de ce que je me souviens. Et si tu me crois pas, on se bat. C’est pas un marché honnête ?
Niram sentait bien que ce n’était pas un marché honnête. Il y avait forcément anguille sous roche. L’homme cherchait à sauver sa vie, ou au moins à gagner du temps.
- Ecoutez, je ne vois pas l’intérêt de tout ça. Ma mère a été assassinée par un gaucher – et vous êtes gaucher – avec cette dague – qui porte votre marque. Est-il nécessaire d’en dire plus ?
- Si tu cherches la vérité, un peu oui, que c’est nécessaire. Si la vengeance te suffit, alors là… Parce que d’une certaine façon, je peux pas nier que je sois partie prenante de cette affaire, mais pas comme tu as l’air de le croire.
Si Calderon soufflait le chaud et le froid, il ne semblait pas avoir peur de mourir. C’est ce qui décida Niram à l’écouter plus avant. Ca, et le fait qu’il lui parlerait sans doute de sa mère. Il s’adossa contre un mur.
- Soit. Je t’écoute, vieil homme. Essaye d’être éloquent si tu veux sauver ta tête, lança-t-il d’un air sombre.
- Ma tête, oui, tant qu’à faire… jeune homme… Mais c’est surtout ma réputation. Je pense pas que tu puisses comprendre ça. Que ça soit toi ou plus généralement la faucheuse, de toute façon, je f’rais pas de vieux os. Que ma réputation, elle, elle me survivra. Mais dis-moi, comment tu m’as retrouvé, minot ? Car j’ai évité de faire des vagues quand j’étais à Padhiver.
Niram, en effet, s’étonnait qu’on puisse tenir plus à sa réputation qu’à sa vie. Il se demandait si c’était honorable ou stupide. Si Calderon avait bien tué sa mère, alors oui, c’était juste stupide. Mais s’il disait la vérité…
- Ca n’a pas été facile de vous pister, je dois bien le reconnaitre. D’ailleurs c’est une des raisons supplémentaires pour vous suspecter : on ne fuit pas ainsi sans raisons, conclut-il. N’est-ce pas ?
- Dame, ça oui, j’avais des raisons de fuir vot’ville de malheur, et je les dirais. Mais avance donc… Comment tu m’as pisté ?
Il fallut quelques instants à Niram pour rassembler un récit cohérent et chronologique. Calderon en profita pour se préparer un brûle-gueule, qu’il bourra de tabac blond.
- Au début, je cherchais surtout auprès d’un groupe de malfaiteurs de la ville basse. Mais ça ne donnait rien. Que des impasses. J’avais bien essayé d’obtenir des informations auprès de la milice. Mais ils m’ont dit que c’était trop vieux et que tout avait été détruit. C’était en partie vrai, du reste. Sauf pour la dague. J’ai mis du temps avant d’apprendre qu’il y avait un marché – très officieux – entre la milice et la guilde des voleurs : toutes les pièces à convictions finissent par être vendues à la guilde à vil prix. Ca débarrasse le greffe, et les voleurs se chargent de la revente, ou le cas échéant de la refonte.
- Jamais entendu parler de ça, mais après tout, ça m’étonne pas trop : la milice, c’est jamais que des voyous qui ont une patente.
- Sans doute pas tous, soupira Niram. En tout cas, il m’a fallu quelques années et quelques déboires pour récupérer la dague, dans les entrepôts même de la guilde. J’avais enfin le monogramme sous les yeux : les lettres C, d, R et N savamment entremêlées.
- Ta mère avait fait du beau travail, personne ne dira le contraire. Mais cela t’a suffit pour me trouver ?
- Ca, et de la chance, oui. Il n’y avait plus aucun dossier de l’époque à la milice, mais par chance, la capitainerie du port était nettement plus rigoureuse. J’ai trouvé deux fois mention de votre nom : Calderon de Roche Noir. Votre arrivée, et dans la foulée votre amende pour contrebande.
- Contrebande, tu parles : une bourse avec une dizaine de graines de pavot bleu. Il montra sa jambe gauche, en ajoutant : pour les douleurs, tu comprends. Et l’amende était salée. J’avais plus de quoi repartir de vot’sale ville. Il a fallu que je trouve à travailler.
- Comme tueur à gage ? proposa Niram.
- Non : comme pisteur, surtout. J’étais loin de mon terrain, mais n’empêche, j’ai le don pour retrouver les gens. C’est comme ça que je me suis retrouvé à pister ton Elinor.
- Pour le compte de qui ? Niram sentait que la garde de sa rapière le chatouillait de plus en plus.
- J’ai jamais su. Un type un peu plus vieux que moi, très discret dans son genre. C’est pas étonnant d’ailleurs : souvent on me demande de retrouver des gens qui ont des dettes… Moins j’en sais, mieux je me porte.
- En gros, tu n’as rien vu, tu n’as rien entendu ? Et tu penses que ça va me suffire ?
- J’ai pas dit ça. J’explique l’histoire à ma vitesse, c’est tout. Bon, le type j’ai jamais su son nom. On se retrouvait à l’intérieur d’un entrepôt désert sur le port. Ca sentait la graisse animale et le type portait une vieille serge grise. Mais c’était de l’esbroufe.
- C'est-à-dire ? se piqua de demander Niram.
- Il était de la haute, ça se voyait bien, surtout à ses mains. Bourgeois ou noble, je pourrais pas dire, mais pas quelqu’un de la rue. Quand j’ai eu retrouvé tes parents, j’ai expliqué au type que ton père était rémouleur et ta mère imagière. Aussitôt il m’a donné une dague, cette dague que j’ai aujourd’hui entre les mains. Il m’a dit d’aller la voir, de lui faire exécuter un travail, par exemple mon monogramme. Il voulait savoir si elle avait du talent, qu’il m’a dit. Mais j’ai trouvé ça drôle. Comme si la dague était déjà prête avant qu’il sache qu’elle était imagière. Bizarre, non ?
- Sans doute. Et ensuite ?
- J’ai fait comme il m’avait demandé. Je suis allé voir ta mère. On a parlé un peu. Et elle en avait du talent. Surtout, elle aimait ce qu’elle faisait. C’était même drôle… Je saurais guère expliquer ça. Comme si c’était elle qui me faisait une fleur en faisant cette gravure…
- Et vous êtes revenu récupérer la dague ?
- Non, je n’ai pas revu ni la dague, ni ta maman après ce jour là. Le type qui me payait, il m’avait donné des instructions précises : ta mère devait amener la dague à l’entrepôt pour se faire payer. J’ai transmis, laissant entendre que je serais là-bas, ce qui était faux. Si je suis coupable, c’est de ça, de lui avoir menti.
- Ma mère a été retrouvée dans une ruelle qui revient du port. Ce serait ce soi-disant commanditaire qui l’aurait tuée ?
- Oui, j’y ai pas mal réfléchi à l’époque. Je pense aussi qu’il savait déjà où la trouver. Il m’a demandé de la pister pour une seule raison : qu’on me voit en train de la chercher, qu’il y ait un lien entre elle et moi. Ca, plus mon monogramme. Du coup, le meurtre était signé. C’était un piège. Plutôt futé le type, non ?
- Possible, maugréa-t-il. Soit le type est futé, soit vous êtes sacrément gonflé de me servir ce genre de bobard… Vous avez fait comment pour vous en tirer ?
- Avec l’argent que j’avais récupéré, j’ai fait profil bas pendant trois semaines. Dès que j’ai eu une occasion, j’ai quitté la cité, mais pas par le port, non. J’avais remarqué moi aussi que les types de la capitainerie étaient pas des pinçons. Du coup, ça m’a pris des mois pour rentrer.
- Pourquoi ne pas avoir pris contact avec la milice pour tout leur expliquer ?
- Oh, bah, je me serais balancé au bout d’une corde trois jours après. J’étais le coupable idéal… Bon, minot, il commence à se faire tard, et j’ai la froidure qui me remonte dans les os. Alors on se décide ?
- Tout ça, c’est trop léger. J’ai bien envie de vous croire, mais vous n’avez aucune preuve…
- Il y avait bien le portrait, mais je l’ai balancé dès que j’ai su pour la mort de ta mère. Devant la mine soupçonneuse de Niram, il précisa : c’est le type qui me l’avait refilé. Un joli portrait, d’ailleurs. Pour m’aider à la retrouver.
- Un portrait ? Où elle était de trois-quarts ? La main posée sur un livre ?
- Tout juste, oui…
- Fait au fusain, et avec un couple à sa gauche ?
- Non, fait à la peinture, sur du lin. Et juste elle. Ca donnait l’impression que ça avait été découpé dans un tableau plus large… Ca te dit quelque chose ?
Niram se redressa, immobile. Ses traits à peine éclairés par la lune semblaient faits de métal.
- Ma mère a dessiné cela, dans la chambre qu’elle partageait avec mon père. J’étais enfant, mais elle m’a expliqué qu’elle reproduisait un tableau existant, pour s’entrainer. Et je sais où l’original se trouve, conclut-il avec une voix où se faisait entendre une colère blanche.
Il fit aussitôt demi-tour, laissant là un Calderon profondément perplexe. Niram, lui, savait où il allait. Ce soir, il rentrait à Padhiver.
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Lion Nombre de messages : 636
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MessageSujet: Re: Un enfant de la Dague, chapitre 4   Un enfant de la Dague, chapitre 4 Icon_minitime13/01/10, 01:52 pm

J'attend la suite avec impatience ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Un enfant de la Dague, chapitre 4   Un enfant de la Dague, chapitre 4 Icon_minitime13/01/10, 05:47 pm

Bah, c'est beaucoup trop court....
A quand la suite ?
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Jurghen
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MessageSujet: Re: Un enfant de la Dague, chapitre 4   Un enfant de la Dague, chapitre 4 Icon_minitime13/01/10, 07:01 pm

Certains l'ignorent, mais Niram c'est mon perso AD&D.
Nous avons joué une sympathique demi-partie, et j'ai pu peaufiné le personnage que je voulais haut en couleurs.
Avec le recul, j'ai souhaité fouillé son background, d'où ces 4 petits récits.

Maintenant, l'inspiration me manque... J'imagine qu'il faudrait que je rejoue avec !
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Lion Nombre de messages : 636
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MessageSujet: Re: Un enfant de la Dague, chapitre 4   Un enfant de la Dague, chapitre 4 Icon_minitime14/01/10, 02:47 pm

Serait-ce un appel ? Razz
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MessageSujet: Re: Un enfant de la Dague, chapitre 4   Un enfant de la Dague, chapitre 4 Icon_minitime16/01/10, 05:08 pm

C'est pas moi qui dirait non : c'était une excellente partie. (Je ne sais pas si le MJ sera d'accord sur ce point...)
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MessageSujet: Re: Un enfant de la Dague, chapitre 4   Un enfant de la Dague, chapitre 4 Icon_minitime18/01/10, 10:28 am

Si si, le MJ s'est bien amusé aussi ... Wink
Il faut "juste" planifier tout ça et voir avec les précédents participants ...
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MessageSujet: Re: Un enfant de la Dague, chapitre 4   Un enfant de la Dague, chapitre 4 Icon_minitime

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